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ARTICLES FRESQUE MURALES REALISEES AVEC L'AMBASSADE DES ETATS UNIS ET MAP

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Message  Teona Willo Ven 9 Déc - 13:12

Teona Willo a écrit:Bonjour,

je propose cet endroit pour mettre tous les liens d'articles que l'on trouve sur le web concernant les fresques réalisées en partenariat avec le Mural Art Program (MAP) et l'Ambassade des USA:

-à Bondy
-à Philadelphie

afin de se constituer un dossier sur ces deux activités passées et savoir comment en parler (pour ceux qui ont participé mais aussi pour les nouveaux).

Donc on note ainsi:

-titre de l'article
-copier/collé du lien
-copier/collé du texte



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ARTICLES FRESQUE MURALES REALISEES AVEC L'AMBASSADE DES ETATS UNIS ET MAP Empty Ingérence de l’administration Obama en France

Message  Teona Willo Ven 9 Déc - 13:16

http://www.bivouac-id.com/billets/ingerance-de-ladministration-obama-en-france-pour-cibler-lelite-musulmane-de-demain/comment-page-1/

Washington à la conquête du « 9-3 »

Article publié le 06 Juin 2010
Par Luc BronnerSource : LE MONDE
Taille de l'article : 746 mots

Extrait :
Qui connaît le mieux les banlieues françaises ? Sans doute l'ambassade des Etats-Unis, qui y tisse un solide réseau, à la recherche des futures élites. L'inauguration d'une fresque murale géante à Villiers-le-Bel. Un déplacement à La Courneuve pour rencontrer des jeunes. Une rencontre à Bondy avec une star hollywoodienne. L'ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Rivkin, multiplie depuis un an les actions en direction des banlieues sensibles. Mais ces opérations symboliques et médiatiques masquent l'ampleur du travail de réseau effectué en France ces dernières années pour identifier les élites des quartiers et des minorités ethniques.


--------

L’inauguration d’une fresque murale géante à Villiers-le-Bel. Un déplacement à La Courneuve pour rencontrer des jeunes. Une rencontre à Bondy avec une star hollywoodienne : [Samuel L. Jackson, NDLR]. L’ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Rivkin, multiplie depuis un an les actions en direction des banlieues sensibles. Mais ces opérations symboliques et médiatiques masquent l’ampleur du travail de réseau effectué en France ces dernières années pour identifier les élites des quartiers et des minorités ethniques.

L’ambassade américaine s’est en effet constitué un carnet d’adresses exceptionnel - aujourd’hui le plus complet, le plus pertinent, le plus actualisé sur les banlieues françaises. Au point que ni les partis politiques ou les associations, ni le monde intellectuel ou médiatique - toujours très frileux sur les questions de diversité - ne rivalisent avec le réseau de l’ambassade américaine.

Des dizaines de responsables associatifs, d’éducateurs, d’élus locaux de droite comme de gauche, d’artistes, de jeunes chercheurs ont ainsi été identifiés comme de futures élites de la société française. “C’est fascinant : chaque fois que je rencontre quelqu’un de brillant, il est déjà en contact avec l’ambassade”, témoigne Ahmed El-Keiy, 43 ans, présentateur d’un talk-show sur France Ô et un des meilleurs connaisseurs des réseaux de la diversité.

Les plus prometteurs se voient proposer des séjours de deux à trois semaines aux Etats-Unis pour approfondir leurs réflexions sur leurs sujets d’intérêt (Le Monde du 6 mai). Un programme de “visiteurs internationaux” que l’ambassade destinait autrefois aux filières traditionnelles les plus élitistes. Des figures comme Nicolas Sarkozy ou François Fillon ont ainsi bénéficié de ces dispositifs lorsqu’ils étaient trentenaires.

Depuis le 11 septembre 2001, les Américains ont en partie réorienté leur stratégie d’influence vers les leaders musulmans des pays occidentaux. Une démarche renforcée par l’élection de Barack Obama. “Notre volonté est d’identifier les futurs leaders français, ceux qui pourront émerger, ceux qui seront amenés à prendre des responsabilités“, explique Lora Berg, attachée culturelle de l’ambassade. “Les Américains misent sur un changement socio-démographique en France, complète le chercheur Vincent Geisser, 42 ans, spécialiste de l’islam, parti aux Etats-Unis fin 2009. Ils font le calcul que les élites françaises, aujourd’hui âgées et blanches, vont forcément évoluer, et identifient ceux qui, aujourd’hui en périphérie du système, pourront être demain des leaders.”

Loin des fantasmes sur la toute-puissance américaine, le travail de repérage est effectué par une employée française de l’ambassade, Randiane Peccoud, 53 ans, chargée de la société civile ; une méthode simple mais efficace, un travail de veille, la participation à des dizaines de rencontres et le bouche-à-oreille pour savoir qui fait quoi et qui est intéressant.

“C’est simple, Randiane connaît tout le monde”, s’émerveille Bruno Laforestrie, directeur de la radio Générations 88.2. “Le Who’s Who de la diversité en France, c’est elle qui le tient”, glisse Fayçal Douhane, membre du bureau national du PS, parti aux Etats-Unis il y a deux ans. “Ils ne cherchent pas des leaders médiatiques, mais des gens qui agissent, qui sont acteurs, qui produisent quelque chose”, relève El-Yamine Soum, 31 ans, sociologue, impliqué dans le réseau de l’ambassade. “Je n’ai jamais vu un réseau pareil”, témoigne Ali Zahi, adjoint au maire de Bondy, invité aux Etats-Unis après les émeutes de l’automne 2005.

Le décalage entre l’activisme américain et la frilosité française est perçu douloureusement. Comme un indice supplémentaire du désintérêt de la société française. “L’ambassade avance sur un territoire vierge qu’aucune institution ne cherche à travailler”, note Antoine Menuisier, rédacteur en chef du “Bondy Blog”. “Nous sommes identifiés par un autre pays comme un leader potentiel, alors que nous ne sommes pas reconnus ici”, ajoute Rokhaya Diallo, 32 ans, présidente des Indivisibles, de retour des Etats-Unis. “Aux Etats-Unis, on nous considère comme un espoir, comme un acteur potentiel de la France de demain”, se réjouit Reda Didi, 34 ans, consultant en ressources humaines, président de Graines de France, un groupe de réflexion sur les quartiers.

Même analyse de la part de Majid El-Jarroudi, jeune patron de 33 ans, invité aux Etats-Unis pour un sommet économique : “Ce qui est troublant, c’est qu’on a plus d’écho auprès du gouvernement américain que vis-à-vis des institutions françaises.” L’autre surprise vient du pragmatisme absolu dans les stratégies de détection.

“Leur force, c’est qu’ils mettent tout le monde sur le même pied. Ils ne sont pas dans une logique d’étiquette, comme nous Français, mais dans une logique d’action : qui agit ? Qui propose ? Qui innove ? Et pas : Quel est ton diplôme ? Où tu as fait tes études ? Qui est ton père ?”, résume l’humoriste Yassine Belattar, un des piliers des réseaux de la diversité en France.





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ARTICLES FRESQUE MURALES REALISEES AVEC L'AMBASSADE DES ETATS UNIS ET MAP Empty États-Unis : Philadelphie, la cité qui aime les arts

Message  Teona Willo Ven 9 Déc - 13:22

http://www.lemonde.fr/voyage/article/2010/10/13/philadelphie-la-cite-qui-aime-les-arts_1423520_3546.html

Oubliez tout ce que vous savez sur Philadelphie. Non, il ne s'agit pas d'évoquer ici le berceau de la nation américaine. Pas question de parler de la ville qui, le 4 juillet 1776, proclama l'indépendance des Etats-Unis, signa la Constitution en 1787 et devint la capitale du pays de 1790 à 1800.
Certes, la cité collectionne les superlatifs historiques et se targue d'abriter la plus vieille rue habitée du pays, nommée Elfreth's Alley ; la seconde Banque des Etats-Unis ; le plus vieux théâtre américain (Walnut Street Theater) ; le premier hôpital (Pennsylvania Hospital) ; la première université (University of Pennsylvania) ; le premier jardin botanique (Bartram's Garden) ; le premier zoo ; le plus grand parc paysagé (Fairmont Park), dix fois plus grand que Central Park à New York ; ou encore le plus grand hôtel de ville d'Amérique, bâti sur le modèle de la Mairie de Paris, avec 700 pièces réparties sur plus de 92 000 mètres carrés et une tour de 160 mètres surplombée d'une imposante statue en bronze de 10 mètres de haut représentant le fondateur de la ville, William Penn.

C'est, en effet, ce bon quaker anglais qui, en 1682, lui donna le nom de " City of Brotherly Love " (" cité de l'amour fraternel ") comme le signifie sa racine grecque. Ensuite, Philadelphie connut un essor rapide, favorisé par son climat de tolérance religieuse ainsi que par sa situation stratégique sur la côte Atlantique. Baptisée également l'" Athènes des Amériques ", elle fut longtemps le foyer culturel du Nouveau Monde et devint au XVIIIe siècle la deuxième ville anglophone après Londres.

Mais ce n'est pas cette Philadelphie-là qui nous intéresse aujourd'hui. Car la ville possède un autre patrimoine, beaucoup moins connu mais résolument plus moderne, pour la plus grande joie des voyageurs curieux et des amateurs de street art. Avec ses quelque 3 000 fresques ornant ses rues, ses façades, ses parkings et autres murs aveugles, Philly est aussi la capitale des " Murals ". The Peace Wall [le mur de la paix], entre la 29e rue et Wharton Street, ou l'immense Jackie Robinson en pleine action en hommage au célèbre joueur de baseball sur Broad Street ou encore Philadelphia On a Half Tank, sur Penrose Avenue sur un réservoir de pétrole dans une zone industrielle, sans oublier celle qui fut longtemps la plus grande, peinte sur un immeuble de huit étages, Common Thread, au croisement de Broad et Spring Garden Streets : autant d'œuvres, parmi les plus célèbres, que les passants peuvent admirer librement et qui font de la ville une vaste galerie d'art à ciel ouvert.

Des tours à bord de trolleybus sont même organisés en compagnie de spécialistes qui dévoilent à leurs passagers l'histoire et les secrets de fabrication d'une trentaine de fresques. Chaque semaine, la visite aborde un quartier différent de la ville, histoire d'offrir un panorama complet du muralisme philadelphien. Lancé en juin dernier, le Mural Mile propose, pour sa part, un itinéraire regroupant dix-sept peintures murales les plus emblématiques du centre-ville, que l'on parcourt à pied, en une heure et demie, toujours en compagnie d'un guide.

Les plus indépendants, quant à eux, peuvent télécharger gratuitement la visite podcastée ou consultable à partir d'un téléphone mobile, réalisée à l'aide d'explications des artistes eux-mêmes ou de commentaires des habitants des quartiers ayant participé à leur création. A moins qu'ils ne préfèrent tout bonnement flâner le nez en l'air en suivant l'itinéraire version Google Map.

À l'origine, le Mural Arts Program (MAP) faisait partie d'une initiative lancée en 1984 par le maire de l'époque, Wilson Goode, pour combattre les graffitis qui envahissaient les murs de la ville. Il s'agissait d'impliquer de jeunes délinquants pour nettoyer ou recouvrir les tags, tout en essayant de recréer le tissu social, particulièrement mis à mal dans les quartiers noirs, abandonnés à leur sort et bien souvent théâtre de violentes émeutes.

Pour cela, une artiste fut appelée à la rescousse : Jane Golden, alors fraîchement diplômée de Stanford, elle-même fille d'artistes nourrie aux murales de Diego Rivera. Et si le programme a si bien réussi au point de devenir aujourd'hui un élément incontournable de la politique socio-culturelle de la ville, c'est essentiellement grâce à la vision éclairée, au dynamisme et à l'engagement indéfectible, malgré une maladie chronique débilitante, de cette femme à la fois frêle et débordante d'énergie.

La directrice exécutive du MAP est incontestablement l'âme et le moteur de cette organisation, dont le statut est un savant mélange entre l'association à but non lucratif et l'organisme public, financée à 40% par la municipalité. " Art saves life " (l'art sauve la vie) se plaît à répéter Jane Golden, qui voit dans la peinture murale " une fabuleuse opportunité de ramener de la beauté et du respect au sein d'une communauté ". " Dans les quartiers défavorisés, les gens perçoivent les graffitis comme un symbole d'impuissance. Le fait que chaque surface extérieure soit recouverte de graffitis leur rappelle que leur quartier échappe à tout contrôle. Une fresque représentant un magnifique paysage est le signe que les gens se sentent concernés et que les choses peuvent changer. Une cascade peinte sur trois étages peut donc redonner confiance aux gens. C'est une déclaration politique ", explique cette activiste convaincue dans Philadelphia Murals and the Stories They Tell, un très beau livre qui retrace l'histoire des fresques de la ville, qu'elle a co-écrit avec Robin Rice et Monica Yant Kinney.

Grâce au MAP, ce sont entre 100 et 150 peintures murales qui sont ainsi réalisées chaque année. L'organisme coordonne les demandes soumises par les associations de quartier, les écoles, les services publics, voire des entreprises ou des commerçants désireux d'embellir et dynamiser leur environnement. Le projet est alors confié à un artiste qui intervient main dans la main avec la population locale pour exécuter la fresque. Car si la qualité de l'œuvre est certes importante, le but est avant tout d'impliquer les habitants, notamment les jeunes, dans un travail d'équipe destiné à revaloriser leur quartier. Une forme de thérapie sociale, en quelque sorte.

Et ça marche ! En 25 ans d'existence, pas une seule des fresques réalisées par le MAP n'a été vandalisée. Quant aux tags, à défaut de disparaître complètement, ils ont nettement reculé. Quelque 3000 jeunes, issus de milieux dits " à risque " sont inscrits au MAP pour suivre des cours de dessin après l'école et participer à la réalisation des peintures murales.

Le succès du MAP est tel que Philadelphie exporte désormais son modèle dans d'autres villes du monde, en Irlande, en Indonésie et surtout dans les banlieues françaises, à Bagnolet, Bondy et Villiers-le-Bel. L'été dernier, trois artistes américains, David McShane, Paul Santoleri et Emilie Ledieu, ont ainsi passé plusieurs semaines à la périphérie de Paris pour aider les jeunes artistes français, aidés par les municipalités, à s'emparer de l'expérience philadelphienne et l'adapter à leur réalité. Pari réussi puisque Bagnolet inaugurait en juillet 2009 une fresque réalisée sous la houlette de l'artiste local Psychoze en hommage aux frères Guénot, les deux médaillés de lutte gréco-romaine aux JO de Pékin, sur le mur de leur immeuble ; suivi par le collège Martin Luther King de Villiers-le-Bel et sa peinture murale à la gloire du pasteur noir et leader du Mouvement pour les droits civiques ; puis par l'école maternelle Terre-Saint-Blaise de Bondy.

Mais la vocation artistique de Philadelphie ne s'arrête pas là. La ville compte encore bien des lieux d'exception pour les amateurs d'art. Il y a bien sûr le Philadelphia Museum of Art, avec son imposante collection d'art des XIXe et XXe siècles (Manet, Monet, Pissarro, Renoir, Degas, Delacroix, Cézanne,Van Gogh, Picasso… ils sont tous là), sans oublier la plus importante collection d'œuvres de Marcel Duchamp au monde.

Sa façade de style Greek Revival et son escalier monumental rappelleront sans doute quelque chose aux fans de Rocky : c'est sur ses marches, en effet, que Sylvester Stallone vient s'entraîner inlassablement. Non loin de là se tient le Rodin Museum, qui abrite la plus grande collection de sculptures, de dessins et d'aquarelles du maître hors de France. Toujours sur Benjamin Franklin Parkway, une large avenue reliant Fairmont Park au City Hall et où se concentrent les plus importants musées de la ville, la Fondation Barnes devrait emménager son précieux trésor dans un nouvel édifice en 2012, plus central et surtout plus accessible que son siège actuel à Merion dans une banlieue résidentielle de Philadelphie. Ah, la Fondation Barnes ! 181 Renoir, 69 Cézanne, 59 Matisse, 4 Manet, 4 Monet, 6 Seurat, 11 Degas, 7 Van Gogh, 16 Modigliani, 18 Douanier Rousseau ou encore 46 Picasso et 21 Soutine, parmi tant d'autres… Jamais une telle concentration de chefs-d'œuvre réunie en un seul lieu n'a été aussi fascinante. Une vraie caverne d'Ali Baba ! Le bon Docteur Barnes a fait fortune en mettant au point et en commercialisant un antiseptique, l'Argyrol, qui lui permit ensuite de se consacrer à sa passion pour l'art, et notamment la peinture française.

Enfin, la ville s'apprête à créer l'événement en lançant le Festival International des Arts de Philadelphie (PIFA), du 7 avril au 1er Mai 2011, un rendez-vous qui devrait devenir annuel. Doté d'un budget de 10 millions de dollars, ce festival entend célébrer la créativité, l'innovation et le mélange des genres : musique (hip-hop, classique, opéra, jazz, pop, monde), danse, arts visuels, théâtre, mode, arts du cirque, arts culinaires, cinéma, architecture, art de la marionnette…il y en a pour tous les goûts.

Cette première édition fera la part belle à la French Touch puisqu'elle aura pour thème le " Paris des Années 1910-1920 ", époque d'une grande effervescence artistique qui insuffla un vent de renouveau à toutes les formes d'art. L'un des temps forts du festival aura lieu au Kimmel Center qui, du reste, abritera bon nombre des manifestations prévues : c'est sur sa façade que sera projetée numériquement, en avant-première, la fresque intitulée How Philly Moves.

Réalisée avec le MAP, cette vaste peinture murale, composée à partir de milliers de photos de danseurs prises par l'artiste d'origine française JJ Tiziou, ornera ensuite une surface de 4 500 mètres carrés face à l'aéroport de Philadelphie. La " cité de l'amour fraternel " ne pouvait pas rêver d'un meilleur accueil, placé sous le signe de son dynamisme artistique, pour souhaiter la bienvenue à ses visiteurs.

Régine Cavallaro
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Message  Teona Willo Ven 9 Déc - 13:24

Teona Willo a écrit:Bonjour,

je propose cet endroit pour mettre tous les liens d'articles que l'on trouve sur le web concernant les fresques réalisées en partenariat avec le Mural Art Program (MAP) et l'Ambassade des USA:

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