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Méthodologie de réalisation de scénario

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Méthodologie de réalisation de scénario Empty Méthodologie de réalisation de scénario

Message  kiros Sam 5 Mai - 16:31

Depuis le début de ce sujet nous sommes resté sur les éléments indispensable pour écrire un scénario. Le post qui va suivre sera centré sur les étapes d'écritures.
J'ai écrit ce post avec un dictionnaire sous le coude pour que mes "libertés" par rapport aux mots utilisé tout au long de mon texte reste proche de leurs sens étymologique d'origine.


- 4 Etapes de réalisation :
Pour le scénariste :

Etape 1 - Les idées = On imagine une histoire en répondant à un 3 QOCP.
Définition : méthode permettant de se poser des questions (Qui - Quand - Quoi - Où -
Comment - Pourquoi ?) pour explorer un sujet avant d'entamer des recherches.
Objectif : faire le tour du thème de recherche en interrogeant chaque partie du 3QOCCP.
Méthode : répondre aux questions possibles selon le sujet.

Qui ?
Les personnes concernées
- Répond à toutes les questions sur les personnages
- Qui fait ? Qui subit ? Qui propose, met en place, décide…
- A qui ? Pour qui ? Avec qui ?
- Tous ou certains ? Si certains lesquels ?
- Individus ? Groupes ?

Quand ?
Le temps
- Répond aux quand relatif à la période, l'époque ou à la date à laquelle se déroule l'histoire.
- Période, durée, fréquence, ordre des événements ? …

Quoi ?
Les faits
- Répond à la question "qu'est-ce qui ce passe ?"
- Ce que c'est, cela comprend … cela ressemble à … les différents types, sortes, formes …

Où ?
Le lieu
- Répond à toutes les questions concernant les lieux où des scènes seront jouées
- L'endroit, le milieu, le contexte…

Comment ?
Le déroulement des événements
- Traite de tous les moyens mis à contribution pour faire avancer l'histoire (transport, magie, science, aptitude physique, etc...)
- De quelle manière ? Avec quels moyens, méthode, conditions, étapes ?

Pourquoi ?
La cause
- Explique les intentions des personnages en action (pourquoi le héros veut se venger, pourquoi devenir fort, pourquoi vaincre sa peur, pourquoi gagné la course (et non pas gagner quoi !), etc...).
- Pour quelles raisons (typologie des causes : économiques, juridiques, sociologiques...)
Les raisons
- Quel but ? Quelles conséquences ?
- Quels objectifs ?

Avantages : Permet de rassembler ses connaissances en questionnant toutes les facettes d'un thème ou d’un sujet.
Inconvénients : Ne permet pas de donner des consignes précises en matière de hiérarchisation des recherchent mais une sorte d'inventaire des questions et hypothèses possibles.

Etape 2 - SYNOPSIS
On organise les idées en les réécrivant avec un « type de texte » soit :

Narratif :

1. Definition
Le texte narratif appelé aussi récit est une histoire qui peut être réelle ou fictive : récit d'aventures, récit historique, récit merveilleux... Il est raconté par un narrateur soit à la 1re (je) ou 3e personne (il, elle), selon qu'il est ou non impliqué dans le récit.

2. Identification
Ce qui caractérise le texte narratif, c’est la présence d’au moins un personnage qui pose des actions dans le temps et l’espace. Le texte décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Les verbes d'action et de mouvement renseignent sur la progression de l'histoire, à laquelle participe(nt) un (ou plusieurs personnages). Celui qui raconte ; le narrateur peut, lui aussi, être un personnage de l'histoire qu'il raconte. L'histoire se déroule en un temps et un lieu donnés d'où l'utilisation de compléments circonstanciels de lieu et de temps définissant le cadre spatio-temporel de l'action. Parfois, le temps auquel les verbes sont employés suffit à suggérer la durée.
NB : verbes au passé simple = récit ; mais tous les récits ne sont pas tous au passé simple !

3. Caractéristique
L’emploi de l’imparfait et passé simple ou présent de narration. Indications temporelles, actions, événements, personnages, narrateur, présence d'un point de vue (focalisation)

4. Questions pour exploiter un texte narratif :
Qui ? Fait quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Descriptif :

1. Définition
Le texte descriptif a pour fonction de donner un cadre à l’action, de la rendre réaliste et « trahit » le regard (objectif ou subjectif) du narrateur. L’auteur indique comment est un objet, un paysage, un lieu, une atmosphère, un être, une action, un événement, une situation, un concept, une procédure, un processus, un fonctionnement.
Le sujet peut être décrit par l’énumération de ses propriétés, de ses qualités ou de ses parties. On peut aussi le situer dans le temps, dans l’espace ou en fonction d’autres éléments. Pour faire cette mise en relation, on peut avoir recours à des procédés tels que les comparaisons et les métaphores.
Il tente de dépeindre (pour le lecteur) un lieu, un personnage, une classe sociale, etc. L’accent est donc mis, généralement, sur la précision du vocabulaire.
Il est souvent associé au texte narratif auquel il donne un cadre, on le trouvera donc dans les romans, les nouvelles ou les contes…

2. Identification
Il s’emploi avec différent procédé d’écriture :
- Des verbes d’état : être, paraître, sembler…
- Un champ lexical dominant (ensemble de mots qui se rapportent à la même idée)
- Les expansions du groupe nominal : chaque groupe nominal caractérisant un élément de l’objet décrit reçoit généralement une ou plusieurs expansions grammaticales (un adjectif qualificatif, un complément du nom, une proposition subordonnée relative) qui expriment le point de vue de celui qui décrit.
- Les images poétiques : elles traduisent, par les connotations qu’elles suggèrent, le point de vue de l’énonciateur du texte sur l’objet décrit. Ce sont soit des comparaisons, soit des métaphores.

3. Caractéristique
L’emploi de l’imparfait ou présent de vérité générale. Indications de lieux (localisations). Si la description se fait en évolution, indications temporelles. Importance des sensations. Point de vue (focalisation).

4. Question pour exploiter un texte descriptif
Qui / qu'est-ce qui est décrit ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Informatif :

1. Définition
La presse est majoritairement composée d’articles. Il existe deux grandes catégories d’articles : ceux qui informent d’un événement (donc type de texte informatif) et ceux qui expriment l’opinion d’un journaliste (donc plutôt type de texte argumentatif).

2. Identification
Le texte est le plus objectif possible : pas de jugement, juste des faits, rien que de faits !
Il doit être quasi-exclusivement rédigé au présent et au passé composé. Le texte informatif est souvent distingué du texte explicatif. Ce type de texte donne des informations brutes, simples, ne cherche pas à donner le "pourquoi".

3. Caractéristique
Effacement absolu de l'énonciateur, lexique spécifique, nominalisations…

4. Question pour exploiter un texte informatif
Au sujet de qui / de quoi nous informe-t-on ? A propos de quoi ? Où ? Quand ? Eventuellement : Comment ? Pourquoi ?

Les principales typologies :

A/ WERLICH distingue cinq (5) types de textes :
1. Le texte descriptif: qui présente des arrangements dans l’espace.
2. Le texte narratif : concentré sur des déroulements dans le temps.
3. Le texte expositif : associé à l’analyse et à la synthèse de représentations conceptuelles.
4. Le texte argumentatif : centré celui-ci sur une prise de position.
5. Le texte instructif : (ou prescriptif, exhortatif) qui incite à l’action.

B/ Jean Michel ADAM distingue par ailleurs huit (Cool types textuels :

1. Asserter des « énoncés de faire » donne le type textuel narratif à condition que ce faire s’inscrive dans déroulement temporel et causal (chrono-logique).Ce type de textes est dominant particulièrement dans le reportage (sportif ou journalistique), le fait-divers, le roman, la nouvelle, les contes, le récit historique, la parabole, les publicités narratives, le récit politique, le cinéma, la B.D, les P.V d’accident…

2. Asserter des « énoncés d’état » donne le type textuel descriptif lié souvent à un arrangement effectivement spatial des propositions, ce type est, plus largement, en rapport avec le discours lexicographique. Ce type de texte est important surtout dans la littérature, la pub, les prospectus touristiques…

3. Asserter pour expliquer ou faire comprendre quelque chose à quelqu’un donne le type de texte expositif ou explicatif en font partie les discours didactiques, scientifiques.

4. De l’acte de discours « convaincre » (persuader, faire croire), découle le type de texte argumentatif.

5. L’acte directif, ordonner, qui incite à faire, permet de définir le type de texte prescriptif, injonctif que l’on retrouve dans les recettes de cuisine, les notices de médicament ou de montage, les consignes en général.

6. Le type de texte prédictif développe l’acte de discours prédire qui s’actualise dans la prophétie, le bulletin météorologique et l’horoscope.

7. Le type de texte conversationnel (interview, dialogue) prend en charge les actes de paroles : questionner, excuser, remercier, menacer, nier, promettre…Ce type de texte est le premier acquis de l’enfant et manifesté dans ces fameux « pourquoi ? ». (L’interview, le dialogue romanesque ou théâtral) apparaissent comme les manifestations les plus courantes de ce type essentiel qui traverse la plupart des discours réalisés.

8. Le type textuel rhétorique se retrouve dans le poème, la prose poétique, la chanson, la prière, le slogan, le proverbe, le dicton, la maxime, le graffiti et toute pratique du titre.
Remarques :
Un même extrait peut contenir successivement plusieurs types de textes différents.
Ainsi dans un roman, on pourra trouver des passages descriptifs puis des passages narratifs. Une notice de montage peut comporter un passage descriptif (présentation de l'appareil) puis un passage explicatif et enfin faire appel au texte injonctif.
Parfois les types de textes peuvent se combiner au point qu'il devient difficile de les distinguer et de les identifier de façon certaine.
[source : http://www.oasisfle.com/documents/typologie_textuelle.htm]

Etape 3 - SCENARIO
On écrit le récit à en se servant d’un schéma narratif.

Il suit l'histoire dans son ordre chronologique et part du principe que dans une histoire un/des personnage(s) cherche(nt) à résoudre un problème, une difficulté, un manque. Une portion de récit qui peut être analysée à travers un schéma narratif complet (5 étapes) est appelée une séquence narrative.
1. Situation initiale : dans un récit, c’est une situation d’équilibre, antérieure au déroulement des événements. Cadre et personnages sont en place, mais rien ne se déroule encore. Tout est dans un état de stabilité. la situation initiale présente les personnages et leurs caractéristiques essentielles ainsi que les conditions dans lesquelles ils vivent. Le lecteur découvre le cadre dans lequel l’action va prendre naissance. Le temps employé est donc habituellement l’imparfait ;
2. l’élément perturbateur : un événement et/ou un choix du personnage vient bouleverser la stabilité de la situation initiale. Cette perturbation est souvent signalée par un complément de temps (un groupe nominal tel que « un jour » ou un mot invariable tel que « or »). L’aventure peut alors commencer. Le passé simple sert à relater cet événement qui déclenche l’action ;
3. les péripéties (ou action) : c’est généralement la partie la plus longue du récit puisqu’elle correspond aux aventures du personnage principal ; elle relate les épreuves qu’il rencontre et qu’il doit surmonter. On distingue :
- l’épisode : partie du récit dans laquelle le narrateur raconte la péripétie
- la péripétie : « événement imprévu » au sens étymologique. Dans un récit, il marque un changement subit de situation qui fait rebondir l’action. Le lecteur peut le suivre au cours de la narration (ou d’un dialogue qui contribue alors à l’information du lecteur et à la progression du récit ;
4. l’élément équilibrant (ou de résolution) : un événement, un personnage ou une action mettent fin aux aventures du personnage principal. La résolution apporte une sanction au processus de transformation ;
5. la situation finale : elle marque le retour des personnages à la stabilité, que ce soit dans le bonheur (le plus généralement) ou dans le malheur. C’est la fin de l’histoire, le moment ou le nœud du récit s’est dénoué et où l’on retrouve une situation d’équilibre.

Etape 4 - SEQUENCIER
On écrit une dernière fois le récit au propre en introduisant les scènes et en faisant apparaitre le dialogue

Il s’agit du résumé détaillé du tome 1, scène par scène. Dans le manuel de la BD (Tome 3 – Réalisation du Story) il est fait mention de 3 unités a respecté a l’instar du théâtre classique du XVIIe. L’unité de temps impliquant que l’action ne dût dépasser une « révolution du soleil », comme le spécifiait Aristote, soit une demi-journée ou une journée. L’unité de lieu imposant que l’action se déroule dans un même lieu. Et l’unité d’action obligeant que tous événements dussent être liés et nécessaires.
Dans un scénario de film, c’est le changement de lieu ou de temps qui définit le changement de scène. Les changements de personnages (arrivée ou départ d’un protagoniste) servent souvent de rupture. L’arrivée d’un nouveau personnage définit une nouvelle action, donc une nouvelle séquence.
Une règle consiste à compter les séquences dans le script. Une quinzaine de séquence par album semble être une bonne moyenne. S’il y en a 12 on peut encore en ajouter. Au-delà de 20 le rythme est peut-être trop rapide.

Un récit peu se composer de :
  • Chapitre

Un roman doit être structuré, mais il est parfois difficile de le « chapitrer ». Comment savoir quand commencer et finir vos chapitres ?
Il est important d’avoir des chapitres bien structurés. S’ils démarrent et s’arrêtent au bon moment, ils seront très utiles à l’intrigue. Il ne faut donc pas négliger ces « coupures ».
Détachez-vous de la structure
Si vous avez des difficultés à écrire en découpant votre texte en chapitres, le mieux est de prendre du recul. Quand vous commencez un roman, structurez votre texte en fonction de l’intrigue et des évènements. Commencez ensuite à écrire et quand vous arrivez à un point qui ferait, selon vous, une bonne fin de chapitre, créez un repère. Continuez ainsi de suite, et vous choisirez, à la fin, quels repères correspondent le mieux à une fin de chapitre.
Un changement = un chapitre
Un nouveau chapitre signifie en général qu’il y a eu un changement. Il est donc important de placer les coupures lorsqu’un changement de lieu, d’époque ou de point de vue se produit. Les coupures peuvent également être placées lors d’un bouleversement dans l’intrigue. Cela permet de guider le lecteur vers la nouvelle orientation que prend votre histoire.
Créez du suspens grâce aux chapitres
Les chapitres peuvent servir à renforcer le suspens. Pour cela, posez-vous cette question : comment faire pour que le lecteur qui a décidé d’arrêter sa lecture à la fin de ce chapitre ne puisse pas poser le livre car il veut savoir ce qui se passe ensuite ? Les fins de chapitres à suspens sont très efficaces, cependant il ne faut pas en abuser. Si ces fins sont trop courantes, le lecteur finira par les prévoir, et l’effet retombera. De plus, pour que cela fonctionne, il faut que le suspens soit réellement une dimension de l’histoire. Les lecteurs se rendront compte de la « supercherie » si le suspense est simplement utilisé pour créer l’envie de lire le chapitre suivant. Enfin, pour créer du suspens, la scène de fin du chapitre ne doit pas nécessairement être une scène d’action, il peut s’agir par exemple d’une révélation dans un dialogue.
Source [http://www.enviedecrire.com/comment-determiner-les-chapitres-dun-roman/]

  • Séquence

Le mot « Séquence » vient du latin « séquentia » qui signifie « suite ». Avec la scène, la séquence est une unité fondamentale de la grammaire du cinéma. Une séquence est une suite de scènes qui ne se déroulent pas forcément dans le même décor mais qui forment un tout.
La séquence peut être définie par :
- la place qu’elle occupe dans le film (séquence d’intro, séquence de fin…)
- sa qualité (on parle de séquence réussi, ou ratée…)
- ce qu’elle donne à voir (séquence d’action)
- son intensité (séquence dramatique)

  • Acte

Dans la dramaturgie classique, une pièce de théâtre est divisée en actes. Au XVIIe siècle, on descendait, entre chaque acte, les lustres qui éclairaient la scène afin de renouveler les chandelles : par conséquent, un acte dur le temps qu'il faut pour brûler une chandelle, soit trois quarts d'heure. De nos jours, on baisse le rideau à la fin d'un acte pour le relever ensuite.
• Une pièce de théâtre classique comporte cinq actes. Le premier est réservé à l'exposition, le cinquième au dénouement. Les trois autres nouent l'intrigue et constituent le cœur de l'action dramatique. Traditionnellement (depuis le XIXe siècle), un entracte s'intercale entre le troisième et le quatrième acte : il correspond à un moment de suspension dramatique où l'action semble avoir trouvé un dénouement heureux.
• La règle classique de la vraisemblance impose, au milieu du XVIIe siècle, que l'acte soit une unité temporelle absolument continue, les ellipses étant situées entre les actes. Le temps de l'acte est alors une représentation en temps réel, tandis que l'entracte, aussi court soit-il, est censé représenter une durée indéterminée.

  • Scène

Le mot « Scène » vient du mot latin « scaena », scène de théâtre : ce mot vient lui-même du grec « skéné » qui signifie « baraque ». La scène a désigné successivement :
- le petit espace dans lequel les acteurs changeaient de costume (baraque)
- le vaste bâtiment du théâtre (appelé hémicycle) devant lequel les acteurs jouaient.
- Le lieu où les comédiens jouaient
- Aujourd’hui, au cinéma, la scène est un fragment du film, elle est composé d’un ensemble de plans qui forment une unité : elle se déroule dans un même lieu, lieu que l’on retrouve d’un plan à l’autre de la scène.
Mettre en scène signifie, au théâtre et au cinéma, organiser l’espace (décors, etc.) et mettre en place les comédiens dans cet espace. Au cinéma le réalisateur du film est au le metteur en scène.

  • Plan (équivalent des cases en BD)

Sur un tournage, le plan est le morceau de film qui défile dans la caméra entre le début de la prise et la fin de la prise.
Au montage on retire les morceaux de film que l’on juge inutiles. Le film est monté est une suite de plans séparés les uns des autres par ce que l’on appelle un raccord. Un plan est caractérisé notamment par :
- Sa durée
- La distance de la caméra par rapport à la scène qui est filmée ; elle définit la dimension des objets ou de personnages qui vont apparaître à l’écran : on ne parle pas de grosseur du décor ou des personnages mais d’échelle des plans.
- L’angle de prise de vue de la caméra
- Le mouvement de la caméra (fixe, panoramique, travelling…)

Introduire chaque scène avec les 6 éléments suivants :

1. CH n : Le numéro du chapitre.
2. SQ n : Le numéro de la séquence.
3. SC n : Le numéro de la scène.
4. Le lieu de la scène
5. Int ou Ext : Intérieur ou Extérieur
6. Jour ou nuit.

Résumer les actions telles qu’elles se déroulent dans la scène, de la manière la plus neutre possible en donnant parfois quelque indication sur les cadrages si cela s’avère être utile, et les dialogues des protagonistes présent à la façon d’une pièce de théâtre.

Pour l’illustrateur :
Etape 1 - Les idées = On imagine le dessin et l'on ce document au besoin. Des notes sont les bienvenues et rien ne nous interdit de nous (re)poser les 6 questions.

Etape 2 - Synopsis = on organise les idées à l'aide d'un story-board. Je conseil de faire apparaître les bulles dès cette étape. C'est une phase importante dans la réalisation du dessin qu'il s'agisse d'une couverture, d'une illustration ou d'une planche (et plus largement, il en va de même pour n'importe quel dessin) ! Je vous invite vivement à faire systématiquement plusieurs jet. Refaites les cases, revoyez la composition, tentez différentes posture, modifiez les angles... Bref, tester votre story-board, mettez le à l'épreuve: demandez un avis extérieur.

Etape 3 - Le crayonné = Lorsque l'on arrive à ce niveau, l'on détail le story dans sa plus total exhaustivité. Le travail fini, les construction ne doivent avoir disparut et les ombres, quant à elles, doivent être définitive. Vous l'aurez compris, l'étape du crayonné doit être le moment ou votre dessin et le plus abouti. Quelques modifications de dernières minutes peuvent être faites mais rien d'excessif.

Etape 4 - Encrage/Colorisation = A chacun à sa méthode. Des artistes gomme légèrement leur crayonné de façon à garder pouvoir refaire le dessin à l'identique mais avec des outils permanent (feutre, encre, marqueur, etc...)
D'autre scan leur travaux pour avoir un document numérique retouchable. L'on y enlève tout les parasite (défaut sur papier tel que des traces de gomme ou des résidus; des plis indésirable, des traces d'effaceurs...), puis finisse par la mise en couleur du dessin tandis que d'autre finaliseront leur travail en niveau de gris (très communément appeler noir et blanc par simplification)
Pour ma part, je numérise mon crayonné, je l'imprime puis je me sers d'une table lumineuse et je travail par transparence. Pour ce faire je superpose une feuille vierge sur mon crayonné et je n'ai qu'à encré.


Dernière édition par kiros le Lun 26 Nov - 13:53, édité 6 fois
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Message  Nee-k Dim 6 Mai - 0:19

Bravo pour ce tutoriel très constructif, je pense que je vais m'en servir pour faire un reboot de Brothersoul...

A quand le concours de professeur ?
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Message  kiros Lun 7 Mai - 0:06

Ca pourrait être un bon concours interne ça : "Le tuto le plus claire et exhaustif"
mais bref.

Merci beaucoup de t'as réponse. J'ai essayer de faire un post qui puisse être aussi utile aux personnes qui bossent seul qu'aux membres qui aiment le travail d'équipe.
Je vais tenter de faire une suite tout aussi détailler sur les démarches à faire pour pouvoir paraître, mais pour cela, il faudra être patient.
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